Nous avons beaucoup aimé cette lecture à tel point que la prochaine sera dans la droite file de cette œuvre qui se situe dans la décennie précédent la Révolution de 1789 et que son côté historique « franco-espagnol » fait que nous allons en partager la lecture avec nos amis lecteurs d’Almansa lorsque nous irons fin août.

Hombres buenosNous avons apprécié tout l’Art de l’Auteur qui a été capable de nous captiver sur  un sujet qui au départ peut paraitre un peu rebutant : Deux académiciens espagnols partent en voyage pour Paris afin d’y acheter l’Encyclopédie et de la rapporter en Espagne.

Mais que de rebondissements nous ont tenu en haleine, à tel point que certain(e)s d’entre nous se sont crus dans un roman policier.

Tout ceci dans un style agréable avec un parti-pris surprenant et passionnant : Arturo Pérez-Reverte s’est livré à une étude approfondie des routes et bourgades de l’époque, de la frontière jusqu’à Paris, une étude des rues et quartiers Parisiens, des mœurs de l’époque et de la société Parisienne. Il nous fait partager ses recherches, ses raisons d’approfondir tel ou tel aspect, sa façon de les utiliser dans ce qui reste un Roman et le lecteur se retrouve ainsi à participer à l’écriture.

Cette œuvre met en valeur le Siècle des Lumières, ses philosophes, ses écrivains, ses salons, cafés, et bien entendu la fameuse Encyclopédie dont nous n’ignorons plus rien.

Les Académiciens sont subjugués par l’Esprit des Lumières qu’ils ne manquent pas de comparer à l’Obscurantisme qui règne en Espagne toujours en proie à l’influence de l’Église et de l’inquisition. Ils fréquentent un salon célèbre tenu par une Femme brillante, d’origine Espagnole, Margot Dancenis. C’est d’ailleurs grâce aux relations de son mari qu’ils finiront pas trouver une Encyclopédie en œuvre Originale et Complète qu’après bien des péripéties ils ramèneront à Madrid.

Fiche rédigée par Marie-Odile