Voici un résumé de nos discussions lors du club lecture du 29 septembre dernier à propos du livre d’Elsa Osorio « A veinte años, Luz » édité en français sous le titre ou « Luz ou le temps sauvage »
On peut dire que nous avons été surpris par le style de l’auteur, un peu déroutant, mais que finalement nous avons aimé cette narration avec angles de vue multiples qui apparaissent sans transition, interventions spontanées des personnages dont certains se parlent parfois à eux-mêmes. Le résultat est pour le lecteur, une immersion dans le monde des personnages.
Bien entendu ce fut l’occasion pour évoquer la dernière dictature Argentine en date, l’horreur de la Terreur qui a ainsi régné de 1976 à 1983. Mais aussi, comment tout un chacun vit de tels évènements, la chape de plomb et la peur qui persistent bien au-delà. Et encore, le courage et la ténacité des Argentins pour retrouver les enfants de disparus et poursuivre les responsables. On pense notamment aux Grands Mères de la Place de Mai .
Nous n’avons pas manqué de faire un parallèle avec l’Après Franquisme.
L’autre thème principal qui a retenu notre attention fut bien entendu celui des enfants volés, privés de leur identité. Comment tout secret finit inexorablement par se réveiller. Comment l’enfant finit toujours par le découvrir intuitivement …
Ici encore un parallèle a pu être fait avec l’affaire des bébés volés en Espagne pendant la période Franquiste et même quelque temps au-delà.